Après un spectacle, qui n’a jamais eu envie de demander pourquoi, comment, de donner son avis ou de dire aux artistes qu’on a franchement aimé (ou pas !) ? Et si on le faisait vraiment ? Si on prenait le temps de se plonger dans cette expérience, de l’écrire, de se mettre dans la peau d’un·e journaliste culturel ? C’est à partir de cette idée que Margaux Monetti et Joël Kérouanton, artistes médiateur, imaginent Les Investigators. Ce projet réunit une quinzaine d’adolescent âgé·es entre 12 et 15 ans autour
de 5 spectacles programmés au Point Favre au cours de cette saison.

À l’issue des représentations, les jeunes enquêtent auprès du public afin de collecter les témoignages à chaud qu’ils restituent ensuite librement sous forme d’agora, avant de les publier. Puis, en lien avec la pratique de l’artiste se produisant sur scène, un atelier est organisé le lendemain de chaque spectacle. Tout commence le samedi 25 octobre, première session où le groupe se rencontre et s’initie au travail de collecte, tel qu’ils le mèneront tout au long de la saison. Ils vont revêtir le pouvoir de dire tout haut ce qui se pense tout bas !

Informations et inscriptions :
contact@dicidanse.ch
(Nombre de places limité)

Cette année, l’illustration de notre affiche a été réalisée par Marion Jiranek.

Née à Genève, en 1979, d’origine tchéco-suisse, elle est artiste-peintre professionnelle depuis 2002. Fascinée par la nature, la forêt, la relation avec le bâti et ses jeux de perspective, elle explore ces domaines à travers diverses techniques picturales, principalement l’huile et l’aquarelle. Elle a publié une demi-douzaine d’ouvrages et ne compte plus les expositions ou ses collaborations avec villes et cantons. 2025 a vu la publication de son premier catalogue raisonné, centré sur ses œuvres de nature, à l’encre et aquarelle, In Natura Omnia, ainsi qu’une exposition du même titre à l’Arboretum  national du vallon de l’Aubonne.

L’année précédente, 2024, fut une année, elle aussi faste, avec une exposition sur le district de Nyon, à la galerie l’Esquisse et une nomination au prix de la Fondation Edouard et Maurice
Sandoz. Originaire de Chêne-Bougeries, elle réside au Locle, dans une maison sise au milieu d’une forêt pour explorer, toujours plus en avant, le lien entre nature et bâti. Sa devise, l’art pour tous et partout, la stimule à embrasser tant des modestes supports que de plus grandioses, dans l’idée de célébrer la Beauté du monde, naturel comme façonné.

Par ses peintures, elle tend à véhiculer un message optimiste, empreint de possibilités pour réconcilier l’humain avec son milieu et ses créations. Et quand son optimisme est épuisé, elle propose un refuge dans sa demeure de toujours, la forêt.